Avant-propos
Il existe une technique capable de changer la couleur de l’iris des yeux, de manière sûre, efficace et prévisible. Les résultats obtenus sont tous naturels.
Il s’agit d’une technique laser externe non-chirurgicale.
On ne rencontre donc aucune des complications classiques de la chirurgie ophtalmologique. Dans une série de plus de trois cents yeux traités, les patients n’ont signalé aucune plainte significative d’inconfort, de douleur, d’irritation, de sécheresse, de photophobie ou de diminution de la vision. Il n’y a pas eu d’élévation de la pression intraoculaire ni de modifications de la réfraction.
L’information qui suit est destinée à éclairer le lecteur sur une technique thérapeutique novatrice, et donc forcément décriée, mais amenée à se développer dans un avenir proche pour sa remarquable innocuité.
Il s’agit d’une technique laser externe non-chirurgicale.
On ne rencontre donc aucune des complications classiques de la chirurgie ophtalmologique. Dans une série de plus de trois cents yeux traités, les patients n’ont signalé aucune plainte significative d’inconfort, de douleur, d’irritation, de sécheresse, de photophobie ou de diminution de la vision. Il n’y a pas eu d’élévation de la pression intraoculaire ni de modifications de la réfraction.
L’information qui suit est destinée à éclairer le lecteur sur une technique thérapeutique novatrice, et donc forcément décriée, mais amenée à se développer dans un avenir proche pour sa remarquable innocuité.
D’où vient la couleur de nos yeux ?
Les yeux, premiers organes sensoriels explorés lorsque nous rencontrons une personne, sont un puissant outil de communication, de séduction et même de pouvoir. Les yeux sont souvent qualifiés de « miroirs de l’âme », et même si nous ne nous en rendons pas compte, on les utilise en permanence pour exprimer des émotions, des humeurs et même l’amour.
Biologiquement, la couleur des yeux est un caractère phénotypique héréditaire influencé par plusieurs gènes.
Anatomiquement, la couleur des yeux est déterminée par la quantité et la répartition d’un pigment dans l’iris : la mélanine. Il y a trois éléments qui contribuent à donner une coloration de l’iris : la mélanine de l’épithélium postérieur, d’aspect brun foncé, qui est constante chez tout le monde. Et celle du stroma et de l’épithélium antérieur, d’aspect jaune-rougeâtre, dont la densité est variable selon les gens.
La couleur des yeux est donc déterminée par le pigment de l’épithélium antérieur et la densité du tissu du stroma.
La couleur brune des yeux est la plus fréquente dans le monde. Mais certains pays possèdent une diversité de couleurs d’iris qui englobe le noisette, le vert, le bleu et le gris. Du marron au noisette, puis au vert et au bleu, il y a de moins en moins de quantités de mélanine.
Les yeux des nouveau-nés ont souvent l’apparence bleutée des yeux dépigmentés, mais lorsqu’ils commencent à recevoir la lumière du soleil, les mélanocytes de l’iris commencent à produire de la mélanine, la couleur et le ton prennent leur coloration adulte, atteignant 50% de leur intensité à 3 ans.
Biologiquement, la couleur des yeux est un caractère phénotypique héréditaire influencé par plusieurs gènes.
Anatomiquement, la couleur des yeux est déterminée par la quantité et la répartition d’un pigment dans l’iris : la mélanine. Il y a trois éléments qui contribuent à donner une coloration de l’iris : la mélanine de l’épithélium postérieur, d’aspect brun foncé, qui est constante chez tout le monde. Et celle du stroma et de l’épithélium antérieur, d’aspect jaune-rougeâtre, dont la densité est variable selon les gens.
La couleur des yeux est donc déterminée par le pigment de l’épithélium antérieur et la densité du tissu du stroma.
La couleur brune des yeux est la plus fréquente dans le monde. Mais certains pays possèdent une diversité de couleurs d’iris qui englobe le noisette, le vert, le bleu et le gris. Du marron au noisette, puis au vert et au bleu, il y a de moins en moins de quantités de mélanine.
Les yeux des nouveau-nés ont souvent l’apparence bleutée des yeux dépigmentés, mais lorsqu’ils commencent à recevoir la lumière du soleil, les mélanocytes de l’iris commencent à produire de la mélanine, la couleur et le ton prennent leur coloration adulte, atteignant 50% de leur intensité à 3 ans.
Comment peut-on changer artificiellement la couleur des yeux ?
- Une des façons les plus simples pour transformer son image est d’utiliser le logiciel Photoshop ! Mais cela reste de la photographie...
- Les lentilles de contact cosmétiques teintées changent l’apparence de la couleur des yeux. Mais le regard n’est pas naturel. Par ailleurs, il y a des contre-indications et de nombreuses complications, en cas d’œil sec ou d’infections entre autres. L’abcès sous lentilles est la hantise des ophtalmologistes car très difficile à traiter.
- New-iris : le processus « New Color Iris » est chirurgical : on insère dans l’oeil un implant pliable de 10 mm de diamètre pour revêtir l’iris naturel. Cette technique est interdite en France et dans de nombreux pays de droit, à cause des effroyables complications qui surviennent inévitablement dans les suites (élévation aiguë ou chronique de la pression intraoculaire en bloquant l’angle de la chambre antérieure de l’œil, uvéite inflammatoire avec synéchies antérieures, cataracte secondaire, etc.).
- Implant de bijoux dans les yeux : le « Safe Sight Eye Jewelry » a été une mode plus qu’une technique qui s’est développée aux Pays-Bas. Elle consistait à effectuer, après anesthésie locale de l’œil, une petite incision dans la conjonctive, suivie de la greffe d’un bijou mince en platine. Technique ayant abouti à des complications et à un désintérêt de l’effet de mode qui l’ont vite fait arrêter.
- Lumineyes : technique annoncée à grand renfort de publicités tapageuses sur le net par la compagnie californienne Stroma Medical sur un laser capable de changer la couleur des yeux de manière irréversible. Mais il n’est pas encore approuvé par la FDA (autorité médicale américaine). Il suffirait de plusieurs séances d’application de vingt secondes de durée étalées sur un mois. Mais les expérimentations ne sont faites que sur des morphotypes latino-américains et la proportion de glaucomes post-laser est très élevée.
- Bright Ocular : là aussi il s’agit d’une chirurgie oculaire. Un implant intraoculaire de couleur, mince, souple et biocompatible, est inséré dans les yeux. Il s’agit d’un iris artificiel à visée esthétique. On l’utilise depuis longtemps mais à titre discrétionnaire et réservé à des cas pathologiques : défauts de l’iris tels que le colobome, l’atrophie sévère, les traumatismes oculaires avec perforation, etc.
- Le tatouage de la cornée : cette technique, utilisée avec audace, à leurs risques et périls, par quelques ophtalmologistes français et internationaux, consiste à disséquer un tunnel à l’intérieur de la cornée des yeux avec le laser femtoseconde employé en chirurgie réfractive. Puis un pigment de tatouage uniforme, de la couleur désirée par les patients, est injecté à l’aide d’une canule dans ce tunnel. L’effet est immédiat et légèrement variable en intensité dans le temps. Des retouches de régularisation peuvent être faites. Cette technique est donc chirurgicale. Elle est très peu réalisée car elle n’a pas d’agrément des autorités sanitaires, n’est pas naturelle puisqu’elle introduit dans l’œil une substance pigmentée qui restera définitivement, et surtout parce que le résultat esthétique est celui d’une lentille de couleur ou d’un implant intra-oculaire teinté : immobilité de l’iris tatoué, regard changé et fixe.
- Une autre technique, très naturelle et non chirurgicale, a été développée en Espagne et appliquée à plus 350 yeux depuis plusieurs années. Développé et pratiqué à Barcelone dans le service d’ophtalmologie du docteur Grimaldos, il s’agit d’un traitement de la surface antérieure de l’épithélium de l’iris effectué au moyen d’un nouveau type de laser dont les paramètres ont été bridés pour rester en-dessous de tout risque pour l’oeil lui-même. Il ne s’agit donc pas d’un laser thérapeutique classique.
Le risque le plus redouté étant celui d’augmenter la pression dans l’œil, comme après tout laser, des traitements préventifs pré et post-opératoires ont été rigoureusement appliqués. Le résultat est l’absence totale de complication observée lors des mesures de contrôle effectuées après le traitement à court, moyen et long terme.
Cependant, des critères draconiens de sélection des candidats à cette intervention au laser ont été déterminés et sont appliqués strictement. Ces critères incluent des antécédents pathologiques personnels et familiaux, systémiques ou ophtalmologiques, mais aussi des critères psychologiques. En effet, bien qu’il puisse sembler légitime de désirer changer son image personnelle, le devoir des médecins est de conseiller et de guider correctement les demandes des patients suivant les préceptes de la bonne pratique médicale, et d’informer des résultats réels qu’on peut obtenir, pour ne pas décevoir les aspirations profondes des patients.
Les paramètres qui définissent le niveau de qualité et de garantie de cette nouvelle technique laser sont :
1 La sécurité
2 L’efficacité
3 La prévisibilité
- Les lentilles de contact cosmétiques teintées changent l’apparence de la couleur des yeux. Mais le regard n’est pas naturel. Par ailleurs, il y a des contre-indications et de nombreuses complications, en cas d’œil sec ou d’infections entre autres. L’abcès sous lentilles est la hantise des ophtalmologistes car très difficile à traiter.
- New-iris : le processus « New Color Iris » est chirurgical : on insère dans l’oeil un implant pliable de 10 mm de diamètre pour revêtir l’iris naturel. Cette technique est interdite en France et dans de nombreux pays de droit, à cause des effroyables complications qui surviennent inévitablement dans les suites (élévation aiguë ou chronique de la pression intraoculaire en bloquant l’angle de la chambre antérieure de l’œil, uvéite inflammatoire avec synéchies antérieures, cataracte secondaire, etc.).
- Implant de bijoux dans les yeux : le « Safe Sight Eye Jewelry » a été une mode plus qu’une technique qui s’est développée aux Pays-Bas. Elle consistait à effectuer, après anesthésie locale de l’œil, une petite incision dans la conjonctive, suivie de la greffe d’un bijou mince en platine. Technique ayant abouti à des complications et à un désintérêt de l’effet de mode qui l’ont vite fait arrêter.
- Lumineyes : technique annoncée à grand renfort de publicités tapageuses sur le net par la compagnie californienne Stroma Medical sur un laser capable de changer la couleur des yeux de manière irréversible. Mais il n’est pas encore approuvé par la FDA (autorité médicale américaine). Il suffirait de plusieurs séances d’application de vingt secondes de durée étalées sur un mois. Mais les expérimentations ne sont faites que sur des morphotypes latino-américains et la proportion de glaucomes post-laser est très élevée.
- Bright Ocular : là aussi il s’agit d’une chirurgie oculaire. Un implant intraoculaire de couleur, mince, souple et biocompatible, est inséré dans les yeux. Il s’agit d’un iris artificiel à visée esthétique. On l’utilise depuis longtemps mais à titre discrétionnaire et réservé à des cas pathologiques : défauts de l’iris tels que le colobome, l’atrophie sévère, les traumatismes oculaires avec perforation, etc.
- Le tatouage de la cornée : cette technique, utilisée avec audace, à leurs risques et périls, par quelques ophtalmologistes français et internationaux, consiste à disséquer un tunnel à l’intérieur de la cornée des yeux avec le laser femtoseconde employé en chirurgie réfractive. Puis un pigment de tatouage uniforme, de la couleur désirée par les patients, est injecté à l’aide d’une canule dans ce tunnel. L’effet est immédiat et légèrement variable en intensité dans le temps. Des retouches de régularisation peuvent être faites. Cette technique est donc chirurgicale. Elle est très peu réalisée car elle n’a pas d’agrément des autorités sanitaires, n’est pas naturelle puisqu’elle introduit dans l’œil une substance pigmentée qui restera définitivement, et surtout parce que le résultat esthétique est celui d’une lentille de couleur ou d’un implant intra-oculaire teinté : immobilité de l’iris tatoué, regard changé et fixe.
- Une autre technique, très naturelle et non chirurgicale, a été développée en Espagne et appliquée à plus 350 yeux depuis plusieurs années. Développé et pratiqué à Barcelone dans le service d’ophtalmologie du docteur Grimaldos, il s’agit d’un traitement de la surface antérieure de l’épithélium de l’iris effectué au moyen d’un nouveau type de laser dont les paramètres ont été bridés pour rester en-dessous de tout risque pour l’oeil lui-même. Il ne s’agit donc pas d’un laser thérapeutique classique.
Le risque le plus redouté étant celui d’augmenter la pression dans l’œil, comme après tout laser, des traitements préventifs pré et post-opératoires ont été rigoureusement appliqués. Le résultat est l’absence totale de complication observée lors des mesures de contrôle effectuées après le traitement à court, moyen et long terme.
Cependant, des critères draconiens de sélection des candidats à cette intervention au laser ont été déterminés et sont appliqués strictement. Ces critères incluent des antécédents pathologiques personnels et familiaux, systémiques ou ophtalmologiques, mais aussi des critères psychologiques. En effet, bien qu’il puisse sembler légitime de désirer changer son image personnelle, le devoir des médecins est de conseiller et de guider correctement les demandes des patients suivant les préceptes de la bonne pratique médicale, et d’informer des résultats réels qu’on peut obtenir, pour ne pas décevoir les aspirations profondes des patients.
Les paramètres qui définissent le niveau de qualité et de garantie de cette nouvelle technique laser sont :
1 La sécurité
2 L’efficacité
3 La prévisibilité
La sécurité:
Le traitement est effectué en plusieurs séances séparées de 24 heures. Chaque séance ne dure que 2 à 3 minutes et ne concerne qu’au maximum la moitié d’un seul iris. Il y aura donc quatre séances au total effectuées sur un maximum de quatre jours. Des consignes et des traitements précis doivent être respectés entre chaque séance.
Aucune diminution de l’acuité visuelle, ni limitation de réflexes pupillaires, ni inflammation intra-oculaire subaiguë ou chronique, ni élévations de la pression intraoculaire n’ont été observée à ce jour.
Bien qu’il existe un léger flou visuel pendant environ 4-5 heures après chaque séance laser, dû à l’effet myotique du collyre pilocarpine mis sur l’œil avant l’intervention et à la dispersion des pigments de mélanine dans la chambre antérieure de l’oeil, cette gêne disparaît rapidement et complètement.
Les réflexes pupillaires à la lumière, directs et indirects consensuels, sont restés inchangés après l’application du laser.
Les patients peuvent retourner entièrement à la vie normale le lendemain du dernier jour avec les traitements prescrits sur une période de 3 mois. Des retouches ponctuelles pour peaufiner le résultat peuvent facilement être effectuées après 6 mois.
L’hypertension oculaire est la préoccupation essentielle de tous les médecins spécialistes en ophtalmologie qui se sont penchés sur ce traitement de changement de la couleur des yeux.
Des pics de pression intraoculaire modérée ont été observés dans les 3-4 premières heures après la fin des deux premières sessions, du fait de la libération de pigment. Aucun pic d’élévation de tension n’a été enregistré après l’achèvement des traitements ou des retouches ponctuelles.
Ces élévations sont semblables à celles que l’on trouve après les traitements classiques de trabéculoplasties au laser à l’argon, et c’est pour cela qu’il a été établi un protocole de traitement préventif similaire immédiatement avant ou après la session.
A court, moyen et long terme, et sans traitement hypotenseur local, aucune élévation de la pression intraoculaire n’a été enregistrée. La moyenne globale, une fois les sessions terminées, a été de 12,0 mm Hg, sans différences statistiques significatives par rapport à avant le traitement (12,1 mm Hg).
L’hypertension oculaire subaiguë et chronique n’a jamais été détectée dans les contrôles de routine, bien que les patients interrompent le traitement hypotenseur après seulement une semaine. Il est cependant toujours conseillé de faire effectuer une surveillance à long terme de la pression.
Au cours des quinze dernières années, la thérapeutique anti-glaucomateuse a progressé considérablement, et grâce à cela, il y a eu une diminution des taux de réalisation de chirurgies de filtration, compte tenu de l’extraordinaire efficacité de la nouvelle génération de médicaments. Nous avons suffisamment d’armes pour contrôler la pression qui peut apparaître au cours des années chez les patients traités avec le laser : médicaments topiques, trabéculoplasties par laser argon et implants modernes de dépôt. Les sclérectomies profondes non perforantes ont également réduit l’incidence des complications des trabéculectomies de perforation classiques, qui sont déjà pratiquement désuètes.
Complications résultant de l’action directe du laser sur l’iris :
Ce type de complications est relativement commun, mais n’est pas grave et n’a pas de répercussion clinique. Il s’agit d’inconvénients éventuels qui s’auto-résolvent spontanément sans laisser des séquelles. Il s’agit de :
- Micro-saignements du stroma. Ils disparaissent en quelques secondes à la pression oculaire.
- Dépôts de pigment inférieurs. Ils disparaissent toujours au fil du temps, au bout de 6 heures ou plus.
- Micro-iridotomies perforantes. Pas de répercussion clinique et bénéfice pour la prévention des hypertensions intra-oculaires dites « à angle fermé ».
- Anisocorie légère, par dilatation pupillaire unilatérale minime. Ce phénomène peu visible à l’œil nu d’irrégularité de la taille des pupilles se voit très rarement et se normalise en quelques jours ou quelques semaines.
- Vision floue pendant 4-5 heures.
- Photophobie temporaire pendant quelques jours.
- Une uvéite antérieure a été observée qui s’est résolue en 48 heures.
Aucune diminution de l’acuité visuelle, ni limitation de réflexes pupillaires, ni inflammation intra-oculaire subaiguë ou chronique, ni élévations de la pression intraoculaire n’ont été observée à ce jour.
Bien qu’il existe un léger flou visuel pendant environ 4-5 heures après chaque séance laser, dû à l’effet myotique du collyre pilocarpine mis sur l’œil avant l’intervention et à la dispersion des pigments de mélanine dans la chambre antérieure de l’oeil, cette gêne disparaît rapidement et complètement.
Les réflexes pupillaires à la lumière, directs et indirects consensuels, sont restés inchangés après l’application du laser.
Les patients peuvent retourner entièrement à la vie normale le lendemain du dernier jour avec les traitements prescrits sur une période de 3 mois. Des retouches ponctuelles pour peaufiner le résultat peuvent facilement être effectuées après 6 mois.
L’hypertension oculaire est la préoccupation essentielle de tous les médecins spécialistes en ophtalmologie qui se sont penchés sur ce traitement de changement de la couleur des yeux.
Des pics de pression intraoculaire modérée ont été observés dans les 3-4 premières heures après la fin des deux premières sessions, du fait de la libération de pigment. Aucun pic d’élévation de tension n’a été enregistré après l’achèvement des traitements ou des retouches ponctuelles.
Ces élévations sont semblables à celles que l’on trouve après les traitements classiques de trabéculoplasties au laser à l’argon, et c’est pour cela qu’il a été établi un protocole de traitement préventif similaire immédiatement avant ou après la session.
A court, moyen et long terme, et sans traitement hypotenseur local, aucune élévation de la pression intraoculaire n’a été enregistrée. La moyenne globale, une fois les sessions terminées, a été de 12,0 mm Hg, sans différences statistiques significatives par rapport à avant le traitement (12,1 mm Hg).
L’hypertension oculaire subaiguë et chronique n’a jamais été détectée dans les contrôles de routine, bien que les patients interrompent le traitement hypotenseur après seulement une semaine. Il est cependant toujours conseillé de faire effectuer une surveillance à long terme de la pression.
Au cours des quinze dernières années, la thérapeutique anti-glaucomateuse a progressé considérablement, et grâce à cela, il y a eu une diminution des taux de réalisation de chirurgies de filtration, compte tenu de l’extraordinaire efficacité de la nouvelle génération de médicaments. Nous avons suffisamment d’armes pour contrôler la pression qui peut apparaître au cours des années chez les patients traités avec le laser : médicaments topiques, trabéculoplasties par laser argon et implants modernes de dépôt. Les sclérectomies profondes non perforantes ont également réduit l’incidence des complications des trabéculectomies de perforation classiques, qui sont déjà pratiquement désuètes.
Complications résultant de l’action directe du laser sur l’iris :
Ce type de complications est relativement commun, mais n’est pas grave et n’a pas de répercussion clinique. Il s’agit d’inconvénients éventuels qui s’auto-résolvent spontanément sans laisser des séquelles. Il s’agit de :
- Micro-saignements du stroma. Ils disparaissent en quelques secondes à la pression oculaire.
- Dépôts de pigment inférieurs. Ils disparaissent toujours au fil du temps, au bout de 6 heures ou plus.
- Micro-iridotomies perforantes. Pas de répercussion clinique et bénéfice pour la prévention des hypertensions intra-oculaires dites « à angle fermé ».
- Anisocorie légère, par dilatation pupillaire unilatérale minime. Ce phénomène peu visible à l’œil nu d’irrégularité de la taille des pupilles se voit très rarement et se normalise en quelques jours ou quelques semaines.
- Vision floue pendant 4-5 heures.
- Photophobie temporaire pendant quelques jours.
- Une uvéite antérieure a été observée qui s’est résolue en 48 heures.
L’efficacité :
Le degré d’efficacité de ce laser est très élevé. On obtient instantanément un changement de la couleur de l’iris. Dans 100% des cas, on atteint l’objectif recherché qui est de supprimer complètement le pigment de mélanine dans la face antérieure de l’iris, de sorte que la tonalité obtenue est visiblement plus claire que la couleur marron d’origine.
En moyenne, deux sessions laser par œil sont suffisantes pour obtenir des couleurs verdâtres ou bleuâtres. Habituellement une session de révision bilatérale est effectuée au bout de trois à six mois pour finir d’éliminer les traces de pigment résiduelles, qui sont généralement situées dans la zone péri-pupillaire.
La puissance de sortie du laser est proportionnelle au niveau de la pigmentation de l’iris et aux irrégularités dans la distribution du pigment. On utilise toujours l’énergie minimale capable d’atteindre la dépigmentation de l’iris.
En moyenne, deux sessions laser par œil sont suffisantes pour obtenir des couleurs verdâtres ou bleuâtres. Habituellement une session de révision bilatérale est effectuée au bout de trois à six mois pour finir d’éliminer les traces de pigment résiduelles, qui sont généralement situées dans la zone péri-pupillaire.
La puissance de sortie du laser est proportionnelle au niveau de la pigmentation de l’iris et aux irrégularités dans la distribution du pigment. On utilise toujours l’énergie minimale capable d’atteindre la dépigmentation de l’iris.
La prévisibilité :
Il est rappelé que les patients ne peuvent pas choisir la couleur finale. Celle-ci peut varier du vert au bleu, avec leurs gammes de nuances.
Alors que la prévisibilité pratique est de 100% en ce qui concerne la réalisation de la dépigmentation de l’iris, les niveaux de prédiction de la couleur et de la tonalité exactes à la fin du traitement sont moins élevés.
Ce n’est pas le patient mais le médecin qui informe, avec autant de précision que possible, des résultats susceptibles d’être atteints. Pour ce faire, nous comptons sur trois facteurs de prévision :
Degré de pigmentation du patient : les iris verts et bleus foncés deviendront bleus très clairs ; les iris marrons noisettes clairs et verts très foncés obtiendront des couleurs vertes claires ou bleus foncés. Les iris marrons deviendront bleus-verts. Plus la pigmentation est élevée, plus fréquente sera l’apparition de verts avec des tonalités sombres. En règle générale, quand les membres de la famille ont les yeux verts, le patient finira par avoir les yeux verts. Inversement, si les yeux bleus abondent dans la famille directe, il a de fortes chances d’obtenir des yeux bleus.
Il est utile de rappeler que ce laser de changement de couleur des yeux ne dépigmente que la face la plus antérieure et la plus superficielle de l’iris, sans toucher ni endommager le stroma ni l’épithélium postérieur. Cela signifie que l’œil préservera pour le reste de sa vie la principale barrière de protection contre la lumière du soleil, l’épithélium pigmenté postérieur de l’iris, présent dans tous les yeux humains, même dans les yeux bleu ciel de naissance. Le risque évoqué par certains de DMLA n’existe donc pas plus avec ce traitement que sans.
Alors que la prévisibilité pratique est de 100% en ce qui concerne la réalisation de la dépigmentation de l’iris, les niveaux de prédiction de la couleur et de la tonalité exactes à la fin du traitement sont moins élevés.
Ce n’est pas le patient mais le médecin qui informe, avec autant de précision que possible, des résultats susceptibles d’être atteints. Pour ce faire, nous comptons sur trois facteurs de prévision :
Degré de pigmentation du patient : les iris verts et bleus foncés deviendront bleus très clairs ; les iris marrons noisettes clairs et verts très foncés obtiendront des couleurs vertes claires ou bleus foncés. Les iris marrons deviendront bleus-verts. Plus la pigmentation est élevée, plus fréquente sera l’apparition de verts avec des tonalités sombres. En règle générale, quand les membres de la famille ont les yeux verts, le patient finira par avoir les yeux verts. Inversement, si les yeux bleus abondent dans la famille directe, il a de fortes chances d’obtenir des yeux bleus.
Il est utile de rappeler que ce laser de changement de couleur des yeux ne dépigmente que la face la plus antérieure et la plus superficielle de l’iris, sans toucher ni endommager le stroma ni l’épithélium postérieur. Cela signifie que l’œil préservera pour le reste de sa vie la principale barrière de protection contre la lumière du soleil, l’épithélium pigmenté postérieur de l’iris, présent dans tous les yeux humains, même dans les yeux bleu ciel de naissance. Le risque évoqué par certains de DMLA n’existe donc pas plus avec ce traitement que sans.
Comment se passe le protocole de changement de la couleur des yeux ?
- A la première consultation, les patients sont informés de la nature du traitement au laser.
- Ils reçoivent le document de consentement éclairé qui doit être lu à tête reposée pour qu’ils puissent connaître et réfléchir aux avantages et aux inconvénients du traitement ainsi que consulter leur famille et leurs proches.
- Des photographies à haute résolution des deux yeux sont prises et présentées au patient pour expliquer les détails de son iris, la couleur, la densité du pigment et l’irrégularité de la surface.
- Il est réalisé une prédiction du résultat post-traitement à partir de comparaisons ou d’extrapolations sur la base de données des cas déjà traités (photographies avant, pendant et après). Au cours de cette consultation ophtalmologique, les patients sont bien éclairés sur le fait qu’en aucun cas ils ne peuvent choisir la couleur de leurs iris, ni la tonalité, ni la régularité, et que le traitement est irréversible. En effet, le laser va évaporer les cellules de l’épithélium superficiel de l’iris pour éclaircir la couleur des yeux. On ne change pas la nature, on diminue seulement l’écran qui cache la couleur originelle.
- La deuxième consultation est consacrée à un examen ophtalmologique et général, pour confirmer que le candidat remplit toutes les conditions d’admission établies.
- Ils reçoivent le document de consentement éclairé qui doit être lu à tête reposée pour qu’ils puissent connaître et réfléchir aux avantages et aux inconvénients du traitement ainsi que consulter leur famille et leurs proches.
- Des photographies à haute résolution des deux yeux sont prises et présentées au patient pour expliquer les détails de son iris, la couleur, la densité du pigment et l’irrégularité de la surface.
- Il est réalisé une prédiction du résultat post-traitement à partir de comparaisons ou d’extrapolations sur la base de données des cas déjà traités (photographies avant, pendant et après). Au cours de cette consultation ophtalmologique, les patients sont bien éclairés sur le fait qu’en aucun cas ils ne peuvent choisir la couleur de leurs iris, ni la tonalité, ni la régularité, et que le traitement est irréversible. En effet, le laser va évaporer les cellules de l’épithélium superficiel de l’iris pour éclaircir la couleur des yeux. On ne change pas la nature, on diminue seulement l’écran qui cache la couleur originelle.
- La deuxième consultation est consacrée à un examen ophtalmologique et général, pour confirmer que le candidat remplit toutes les conditions d’admission établies.
Rappels en guise de conclusion :
- Le laser utilisé est une technique sûre, efficace et reproductible pour la dépigmentation de l’iris.
- Le niveau de complications précoces est faible, auto limité et sans répercussions cliniques.
- Le niveau de complication à moyen terme est nul à ce jour.
- L’efficacité anatomique de ce laser est de 100%, on obtient toujours la dépigmentation de l’iris.
- Le résultat esthétique est naturel et discret, varie du vert au bleu, mais ne peut pas être préalablement choisi.
- Le niveau de complications précoces est faible, auto limité et sans répercussions cliniques.
- Le niveau de complication à moyen terme est nul à ce jour.
- L’efficacité anatomique de ce laser est de 100%, on obtient toujours la dépigmentation de l’iris.
- Le résultat esthétique est naturel et discret, varie du vert au bleu, mais ne peut pas être préalablement choisi.
CONSULTATIONS:
La France est un pays très frileux et très strict sur la plan administratif concernant la santé de ses citoyens. Curieusement, cette frilosité a été balayée en 2020 d'un revers de "décret d'urgence sanitaire" qui a permis au Laboratoire Pfeizer et à d'autres d'être dispensés des phases cliniques d'études de sécurité préalables à l'AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) du vaccin Covid19 à vecteur ARN!
Le Docteur DAVID-LORIN ne peut s'opposer aux lois françaises à voilures variables et respecte donc celle qui interdit l'utilisation de cette technique en France.
Les patients potentiellement intéressés par ces consultations de changement de couleur des yeux sont donc invitées à prendre rendez-vous auprès du médecin ophtalmologiste mondialement reconnu pour sa maîtrise de cette technique agréée dans son pays: Docteur Pedro GRIMALDOS
Clinique EYECOS
Carrer de Tuset 23, 25
08006 Barcelona, Espagne
tél +34938102250
mails:
[email protected]
[email protected]
La France est un pays très frileux et très strict sur la plan administratif concernant la santé de ses citoyens. Curieusement, cette frilosité a été balayée en 2020 d'un revers de "décret d'urgence sanitaire" qui a permis au Laboratoire Pfeizer et à d'autres d'être dispensés des phases cliniques d'études de sécurité préalables à l'AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) du vaccin Covid19 à vecteur ARN!
Le Docteur DAVID-LORIN ne peut s'opposer aux lois françaises à voilures variables et respecte donc celle qui interdit l'utilisation de cette technique en France.
Les patients potentiellement intéressés par ces consultations de changement de couleur des yeux sont donc invitées à prendre rendez-vous auprès du médecin ophtalmologiste mondialement reconnu pour sa maîtrise de cette technique agréée dans son pays: Docteur Pedro GRIMALDOS
Clinique EYECOS
Carrer de Tuset 23, 25
08006 Barcelona, Espagne
tél +34938102250
mails:
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